Un Projet éducatif ambitieux et participatif
Ce Conseil municipal a été l’occasion de rappeler l’une des grandes priorités de la Ville de Lyon pour ce mandat : l’éducation. Ces derniers mois l’ont prouvé avec des réalisations dans les écoles ou à leurs abords comme la rue des enfants, la végétalisation des cours, et la rénovation des bâtiments, entre autres. Des réalisations qui permettent d’améliorer le cadre de vie des écolières et écoliers.
Ce jeudi 16 décembre, c’est le projet éducatif 2021-2026 de Lyon qui a été officiellement adopté. Ce dernier définit le cadre général et les grandes orientations de l’action éducative de la ville : la transition écologique, la citoyenneté, l’engagement. Une éducation aussi émancipatrice, co-construite, plus juste, plus solidaire et plus inclusive.

L’élaboration de ce projet a impliqué toutes les parties prenantes, et donné lieu à une très large consultation, avec plusieurs milliers de personnes qui ont pu donner leur avis. Ce projet a été mis en œuvre avec les partenaires de la majorité, socialistes et de Lyon en commun, avec une forte implication de Stéphanie Léger, adjointe à l’éducation et Tristan Debray, conseiller délégué à la ville des enfants.
Des salaires revalorisés pour les agents de la ville
sur le « big bang salarial » de ces délibérations
Plusieurs délibérations visant à renforcer le service public ont été adoptées lors de ce Conseil. Celles-ci ont notamment acté la revalorisaton, dès le 1er janvier, des salaires des agents de la ville. Une revalorisation qui s’élève à 7 millions d’euros, soit probablement la plus importante en France. Avec des efforts particuliers pour le personnel dit « de première ligne », les filières les plus féminisées et les métiers en tension (agents de puériculture et de la police municipale). En 2022, 50 postes seront également créés, soit 150 postes en 2 ans et avec un objectif de 400 créations sur l’ensemble du mandat.
Un meilleur encadrement des locations type Airbnb
Une des délibérations adoptée ce jeudi valide l’expérimentation d’un système de centralisation des données des plateformes de meublés pour obtenir les données de façon simple et sécurisée, avec le Ministère de l’Economie. Cela va permettre aux agents de la Ville de vérifier les écarts entre ce qui est déclaré et autorisé, et la réalité. Concrètement, ces données vont faciliter les contrôles, et ensuite les régularisations, voire les contentieux.
Raphaël Michaud, adjoint à l’urbanisme, a précisé « Sur les meublés touristiques, notre ligne est claire : oui à la location occasionnelle, qui peut être un complément de revenu sur une résidence principale, mais non aux abus sur un marché locatif déjà très tendu ».
En effet, trop de LyonnaisEs ne peuvent aujourd’hui plus se loger à Lyon, malgré un salaire décent : l’appât de la location touristique a tiré les prix vers le haut, avec une division de grands logements en petites surfaces qui ont dépassé les 10 000 €/m² à la Croix-Rousse, créant aussi des gênes pour les riverains dans les quartiers d’hypercentre où le phénomène est concentré. Face à l’envolée des prix, la demande de logement social a explosé. Les prix des logements entraînent des difficultés à recruter à la Ville pour des métiers essentiels.
La lutte contre les combustibles fossiles, pour le climat
La Ville de Lyon a officiellement rejoint pendant ce Conseil municipal les collectivités qui appellent à un traité de non-prolifération des combustibles fossiles. C’est le cas de plus de 700 ONG, des villes écologistes comme Bordeaux, Grenoble, Strasbourg, Poitiers, et d’autres à l’international telles que Barcelone, Los Angeles, Sydney, Toronto, Vancouver et des gouvernements locaux. Ils ont été ralliés récemment par plus de 2000 chercheurs, scientifiques et universitaires, qui demandent donc, via ce traité, à la communauté internationale d’adopter au plus vite un traité de non-prolifération des combustibles fossiles, sur le modèle du texte ratifié sur l’arme nucléaire.
Une Fête des lumières à l’honneur
Alors que la Fête des Lumières s’est terminée le WE précédent, une délibération liée aux mécènes de cet événement était présentée lors de ce Conseil municipal. L’occasion de revenir sur ces festivités, qui ont, entre nouveautés et continuité, et après une édition 2020 annulée du fait de la crise sanitaire, attiré près de 2 millions de spectatrices et spectateurs (soit autant qu’en 2019)
« Quatre jours de lumière et de poésie » pour Victoire Goust, conseillère municipale, qui est revenue sur cette édition 2021, et a rappelé que plus de quartiers de la ville accueilleront des illuminations ces prochaines années.